Piratage des données d’une grande Banque tunisienne : Précisions de l’Agence nationale de la sécurité informatique

Suite à la grande polémique qui est en train de prendre de l’ampleur, sur les réseaux sociaux, notamment au sujet du piratage des comptes d’une importante banque tunisienne, et surtout concernant une éventuelle demande de rançon, il importe à la Chargée de l’information au sein de l’Agence Nationale de la Sécurité Informatique, Amel Oueslati, de préciser que les sommes qui avaient été relayées sur les réseaux sociaux concernant la rançon (estimée à 66 millions de dinars), exigées par les hackers qui ont infiltré la Banque tunisienne, sont fausses.

Oueslati a confirmé, dans une déclaration à Radio Mosaique FM, dans la matinée de ce vendredi 19 février 2021, que la banque peut facilement surmonter ce problème si la banque stockait périodiquement ses données, notant que le processus de piratage est généralement effectué par le biais d’un processus de phishing au cours duquel un fichier ou un lien électronique contenant un logiciel malveillant est envoyé à la victime, qui est piratée dès qu’elle ouvre le lien en cryptant les données privées.

Amel Oueslati a appelé à la nécessité d’éviter de cliquer sur les liens à partir de sources anonymes, tout en invitant les institutions de s’appuyer sur des mécanismes de sécurité et de traiter données.

A noter que la Banque en question ne s’est pas encore prononcée !

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