Rambouillet : Les Tunisiens … demandent pardon

Pardon

L’horreur. L’insoutenable. Le vol d’une vie. La disparition d’une mère de famille, d’une fonctionnaire qui faisait juste son métier. Juste son métier dans un commissariat de Rambouillet….

Et derrière cette tragédie, c’est un Tunisien, originaire de M’Saken, qui est tombé dans la folie du fanatisme, dans l’aveuglement de cette idéologie qui veut nous faire croire qu’il faut tuer et torturer pour monter au ciel.

Nous, les Tunisiens, avons une nouvelle fois le poids d’une culpabilité que nous ne méritons pas. Nous sommes juste coupables d’être nés dans le même pays que Jamel G.

Entre la France et la Tunisie, c’est une évidence : le pont de la fraternité, de l’amitié, du vivre ensemble, sera toujours plus solide que tous les actes déments de ces terroristes en mal d’intelligence, habités de lâcheté et de cruauté.

Jamel G. était arrivé en France en 2009… illégalement.

Il n’a rien respecté de cette liberté et de cette humanité qui guident la France. Sans doute qu’il n’avait jamais croisé Stéphanie M. Mais aurait-il un peu réfléchi s’il l’avait vue se promenant avec ses enfants ? On ne le croit même pas.

A l’heure des obsèques de cette fonctionnaire de police, une peine immense doit envahir tous les Tunisiens du monde. Quand un Tunisien commet une telle barbarie, on aimerait dire pardon à sa place alors qu’on ne le connaissait pas. Pardon pour toutes ces victimes fauchées par le sale destin de l’islamisme de jour comme de nuit.

Car, quand l’obscurantisme règne, c’est une défaite de plus pour l’humanité.

Vive l’amitié franco-tunisienne

Vive la France

Vive la Tunisie


Azdine BEN YACOUB

Président association Carthage

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