Presse internationale : Tunisie – la seconde révolution imminente
L’état de ses finances publiques va obliger la jeune démocratie à bouleverser son mode de vie économique si elle veut obtenir l’aide du FMI.
« Nous sommes devant un mur ! » Le propos est signé Nizar Yaïche, ancien ministre des Finances. De quel mur porteur s’agit-il ? Celui des caisses de l’État menaçant de rompre. Ce spectaculaire propos s’ajoute à de nombreux autres, mais ce qui relevait de l’incantation est devenu réalité : l’argent fait désormais défaut et on s’inquiète pour le versement des salaires des 850 000 fonctionnaires et agents des entreprises publiques. Un prêt accordé par l’Union européenne abondera sous peu les finances publiques exsangues. La Tunisie vivait à crédit, elle doit désormais se pencher sur un chantier…
Benoît Delmas : Correspondant à Tunis du magazine LE POINT
