Poutine périra d’avoir méprisé l’Occident, mais aussi son propre peuple

Avec ses difficultés stratégiques en Ukraine, l’autocrate russe nous offre, à nous Français et Occidentaux, quatre grandes leçons. A son corps défendant…

Après six mois de guerre, Poutine a donné une vigueur nouvelle à des adversaires qu’il entendait écraser et dont, de toute évidence, il a complètement sous-estimé la volonté de résistance et la capacité de riposte, écrit notre chroniqueur Sylvain Fort.

Je ne sais pas s’il faut lui en savoir gré, mais Vladimir Poutine est en train de nous offrir, à nous Français et Occidentaux, à son corps défendant un certain nombre d’enseignements dont nous aurions tout intérêt à mesurer la portée. Je laisse de côté l’autosatisfaction que peuvent ressentir les démocrates repus que nous sommes face aux difficultés stratégiques du souverain russe, pour aller vers des sujets qui nous grattent davantage.

Premier enseignement : l’importance de disposer d’une vision du monde réaliste. On est tout de même ahuri de constater qu’après six mois de guerre, Poutine a donné une vigueur nouvelle à des adversaires qu’il entendait écraser et dont, de toute évidence, il a complètement sous-estimé la volonté de résistance et la capacité de riposte. Qu’il s’agisse des forces ukrainiennes, de l’administration Biden, de l’Union européenne (Allemagne incluse…), de l’Otan, Poutine se sera enfermé dans un récit de décadence et de mollesse ne correspondant en rien aux forces en présence ni à la permanence de valeurs et de principes incompatibles en…

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